La musique, ça fatigue?

J'ai pensé que ce ne serait pas plus dur de faire une rando.

Erreur!

Déjà, lever à 5h. Faut être motivée ou dingue. Ou les 2.

Départ de la commune de l'Entre-Deux, jusqu'au parking de la D 26. (Indications pour ceux que je n'arriverai pas à dégouter)

A peine descendus de voiture, ça grimpe. Que des montées, et des raides.

Pour faire court, je vous dirai qu'on a fait 6h30 de marche dont les 2/3 sous le soleil, que j'ai vraiment cru que j'allais m'arrêter, là, comme ça, en attendant une intervention divine de type hélicoptère.

Finalement, j'ai résisté.

Arrivée là, le plus dur était fait, il ne restait plus que 3h de rando...

Le paysage est superbe; heureusement, sinon je me demande ce que je serais allée faire là-bas:

A force de monter, on se retrouve très haut. (ça se voit que ce soir, je suis bien fatiguée?)

Sur le chemin du retour, on squatte la chapelle. Je pense qu'elle n'a jamais accueilli autant d'infidèles à la foi! (non, en fait, je suis en forme!)

Détail intérieur:

Je vous propose de venir faire un gros bouquet avec ces arums, courage!

On est parti plein d'entrain, en 4X4 formule bétaillère, depuis la Rivière des galets jusqu'à Deux Bras. Ca économise 11km de marche sur du plat, ça laisse surtout des forces pour la montée...

On marche le long de la rivière, en la traversant à plusieurs reprises:

Ensuite, ça devient sérieux. La rivière s'éloigne, s'éloigne, en même temps qu'on s'épuise, s'épuise...

Il fait un temps superbe; étrangement, au fur et à mesure qu'on avance, les sacs à dos semblent de plus en plus lourds.

Vite, une pause-apéro à 11h!

Finalement, le punch, c'est moins dur à porter dans le sac à dos que dans le sang...

La pause pique-nique 1h après n'arrange rien, au contraire.

Enfin, on arrive à Grand Place les Hauts, qui, comme son nom l'indique, se mérite.

Vue superbe depuis le gite, ambiance sympa, température juste fraiche:

Quelques parties de cartes, un bon cari canard, une bonne nuit de sommeil, et c'est reparti pour le retour. Suite à un "ratage" de panneau, on a rallongé d'1 heure le retour, banal avec moi.

Super week-end, les Kangourous ont survécu, ouf!

Tiens, mais c'est Sophie qui agonise, là?

Pfff, même pas! Je suis sûre qu'elle serait prête à refaire la montée!

Allez, tout le monde au lit, maintenant!

Finalement, j'ai trouvé le truc pour que tout le monde fasse la grasse matinée: c'est rando tous les jours! Très efficace pour l'instant.

Ca me permet d'avoir 3h de tranquilité le matin.

Hier, les kangourous ont eu la joie de grimper en partant de là:

On est monté à un bon rythme; arrivées au bassin, les miss allaient encore bien:

On a continué notre ascension; c'est super de voir le bassin, 150m en dessous, certes, mais un peu dangereux!

Aujourd'hui, on a profité du beau temps dans l'est pour aller à Salazie et à Hell-Bourg.

Comme j'avais omis de prendre une bouteille d'eau pour la balade d'Ilet fleurs jaunes, on a demandé avant de partir, un verre d'eau à des gens qui déjeunaient sur leur terrasse. Très aimablement, une jeune fille nous en a apporté un, et finaalement, voyant que nous étions 4, le père nous a donné une bouteille.

Il faut vraiment être dans des endroits comme ça pour non seulement, ne pas se faire jeter, mais même être si bien reçu!

Jolie grimpette encore, qui nous a fait arriver à cette jolie maison, perdue au milieu de nulle part, accessible après 30 mn de marche.

On a croisé une femme qui marchait avec un énorme sac, bien lourd, sur les épaules. On a discuté un peu: elle transporte des oranges de son inaccessible champ jusqu'à la route!

Elle a sorti de son sac à dos des goyaviers et un ananas qu'elle nous a offert.

C'était vraiment la journée de la gentillesse!

Il faisait très beau, je me demande si le soleil n'a pas chauffé trop fort sur la tête des ados:

Hier, sortie au volcan.

Il faisait beau, froid, la vue était complètement dégagée.

On descend les 525 marches (de taille inégale) de l'enclos, on commence à marcher quand soudain, les nuages sont arrivés. Les nuages, le froid, la pluie, tout y était. Pas de quoi faire perdre le sourire aux ados, tant mieux! (le jeu consiste à repérer les 2 kangourous)

On a finalement fait demi-tour. Sur la Plaine des Sables, un arc-en-ciel se formait, magique!

On a pique-niqué sous un kiosque, avec un verre de punch pour se réchauffer... Les familles créoles se retrouvent là le week-end avec les marmites de cari et de riz.

Nous, on avait de la quiche, du cake salé, du saucisson et du gâteau. Pique-nique métropolitain, normal, quoi! Et encore, j'avais oublié les chips...

C'est vrai que si on s'était levé avant 9h, on aurait pu faire une randonnée sous le soleil. Parce qu'on le sait bien, que midi au volcan, c'est plus l'heure du retour que de l'aller!

Pas grave, c'était sympa, et pas fatigant!

La première fois que je suis allée à Ilet à Malheur, c'était en hélico.

15 mn de voiture pour rejoindre l'hélico, 10 mn de vol.

Hier, on est parti à Mafate par le sentier scout.

2h pour rejoindre le col des boeufs, 3h de marche.

Moins cher, plus sportif, énormément fatigant.

Mais beau:

Mieux vaut avoir le sens de l'équilibre pour ne pas glisser dans le ravin, quelques centaines de mètres plus bas:

Les sacs à dos scient les épaules, les descentes tuent les genoux, les rares montées ne reposent pas, il fait chaud, et on n'y est pas encore:

Je propose d'emprunter l'hélico qui attend, là:

Finalement, on continue à pied; le village apparait:

On se jette dans nos "chambres" respectives:

Tente tout confort, avec matelas moelleux, drap, couette. La seule chose qui manque, c'est la place. Parce que faire rentrer 2 personnes + les sacs à dos dans des tentes de cette taille, c'est pas commode!

Heureusement, comme on est bien fatigué quand on arrive là, on arrive à dormir.

Et comme les Mafatais ont le sens du commerce, ça coûte quand même 30€ la nuit, par tente!

Remarquez, ça n'aurait pas été plus sympa de dormir dans la cuisine...

Au petit matin, après un petit déjeuner où le thé était en réalité une infusion en sachet "poire/vanille", nous sommes repartis plein d'énergie. Comme quoi la théine, c'est pas indispensable.

De l'énergie, on en a bien eu besoin pour la remontée. 955m de dénivelé. Le village s'éloigne,

mais ce n'est pas magique, c'est grâce à nos pattes, à notre volonté, à nos muscles, etc.

On arrive enfin à la route; on n'a qu'une envie, libérer nos pieds!