Aujourd'hui, grande rando à partir de la route forestière du Maïdo, à la Planèze des Bénares.
Aujourd'hui, 1er novembre, je n'avais pas porté de fleurs à la mémoire de tous ces arbres morts depuis 2 ans à la suite du grand incendie (criminel), mais j'ai eu une pensée pour eux:
Nous sommes partis à 11, arrivés à 5.
On a dépassé largement le pourcentage de pertes autorisé...
C'est vrai que ça grimpait pas mal:
On a quitté cette terre brûlée pour marcher dans un maquis caillouteux, un régal pour le massage plantaire...
On est arrivé à la Glacière; non, point de glace au chocolat ici, mais une retenue d'eau parait-il gelée en plein hiver (on est à 2489m d'altitude), où les esclaves rapportaient de la glace pour faire des sorbets à Mme Desbassyns, illustre esclavagiste de l'ile.
Faire 60 km dans la journée pour rapporter 25kg de glaçons sur le dos, voilà ce qu'il faudrait faire pour ne plus avoir envie de manger un esquimau...
Finalement, on est arrivé au but après quelques heures de marche; on était censé avoir une vue grandiose et magnifique en contrebas. Euh...
Zut, il aurait fallu se lever encore plus tôt!
Tant pis, c'est pas une raison pour se suicider...