Dimanche, je suis donc allée faire une rando avec 2 amies. Une grande bouffée d'oxygène et des crampes dans les mollets...
De là où on était, on voyait bien la ravine à patates.
J'aime les noms d'ici, on n'y comprend rien, on fait des contre-sens, c'est encore plus drôle.
Comme je suppose que pleins de mes lecteurs ne savent pas ce qu'est une ravine, je fais un copié-collé de la définition:
Dans les îles tropicales, notamment à La Réunion, le mot créole 'ravine' désigne un torrent, quels que soient sa taille, sa largeur, sa longueur, son débit. Les ravines prennent naissance dans la montagne et creusent leur lit profondément dans des reliefs escarpés, d'autant que les pluies sont diluviennes en temps de cyclone. Mais les ravines peuvent avoir, en arrivant sur les plaines côtières, un lit qui s'élargit considérablement.
Comme une photo vaut mieux qu'un long discours, en voici:
Avoir une maison au bord de la ravine, ça ne me plairait pas; certes, la vue est dégagée, mais l'idée d'un glissement de terrain me ferait flipper.
Voir ma maison inondée, ça peut m'arriver, mais je crois presque que je préfère à la voir s'écrouler.
La Réunion, on l'appelle aussi l'ile intense; c'est pas pour rien, puisqu'elle réunit un max d'embêtements qui peut arriver: cyclone, éruption volcanique, glissements de terrain, inondations...
Mais bon, quand il n'arrive rien, qu'est-ce que c'est beau!